* Mood

Mine de rien, cette ambiance festive m'aide à réfléchir. Je m'isole, et les gens viennent, me sourient, parce que la solitude a un attrait que les amis ne permettent pas. Et là, entourée par le bruit, les klaxons, et le bleu, je peux enfin réfléchir, c'est drôle. Qui est le con qui a dit que le silence était d'or? C'est faux, en tout cas.

[Mode interieur on]

C'est pas parce qu'elle est dépitée de son célibat qu'elle doit se laisser draguer comme ca, et sous mes yeux, qui plus est. C'est pitoyable...
Mais le pire dans tout ça, c'est qu'une vraie amie devrait se réjouir, ou tout du moins comprendre l'alternative. Sauf que depuis quelques temps, je me dis que ce n'est pas l'amitié qu'il me faut.
C'est pas sain, notre relation. Moi, toujours cynique, à la rabaisser parce que oui, c'est vrai, je me considère comme meilleure qu'elle. Et elle, qui se démène, et essaie par le même combat, la mièvrerie en plus, de m'attester de notre lien si fort.
L'amitié dont je rêve, je n'y serait pas la dominante. Plutôt dominée, je crois. Parce que le pouvoir, ca me monte trop vite à la tête.
Tout ca pour dire qu'ici, c'est à moi de me remettre en question. Je connais pas mes sentiments, j'change d'opinion tout le temps, et c'est ca qui devrait me forger?
Non, j'ai besoin d'un modèle. Mes parents absents, et pas d'amie interessée/interessante à qui m'identifier.... Je serai donc jamais grande?

[mode interieur off/]

Epilogue:

Je rentre chez moi, triste de quitter ce beau monde, ou la débile fraternité sportive n'a plus lieu d'être. Carillon, hall, salon. Un petit couple dans le canapé, c'est eux. Pathétique.